Dakar 2024

Retrouvez sur cette page le résumé des folles journées de course de Benoit FRETIN qui court sous les couleurs du Groupe YDEO.

4 janvier 2024

5 janvier 2024

6 janvier 2024

7 janvier 2024

8 janvier 2024

9 janvier 2024

10 janvier 2024

11 janvier 2024

12 janvier 2024

14 janvier 2024

15 janvier 2024

16 janvier 2024

17 janvier 2024

18 janvier 2024

19 janvier 2024

Ydeo Compétition dans le grand monde

Deux ans après une première expérience captivante, Benoît Fretin et Patrice Etienne reprennent une part de désert en Arabie saoudite à l’occasion du Dakar-2024 (5-19 janvier), cette fois dans la catégorie-reine des « Ultimate ». Le duo d’Ydeo Compétition a embarqué dans l’aventure Jérémie Renou, novice en rallye-raid.
Si le réveillon a pu être célébré tranquillement à la maison, la nouvelle année va démarrer sur les chapeaux de roues dans le cadre enchanteur d’AlUla, oasis qui jalonne la route millénaire de l’encens.
C’est là, dans les royaumes disparus de Dadan et de Lihyan, que l’aventure commence pour les équipages d’Ydeo Compétition Benoît Fretin/Cédric Duplé, Patrice Etienne/Antoine Sanchez et Jérémie Renou/Nicolas Larroquet.
Entre le prologue du vendredi 5 janvier et l’arrivée deux semaines plus tard à Yanbu, sur les rives de la mer Rouge, c’est une plongée vertigineuse dans le désert saoudien qui attend les concurrents.
Annoncée par les organisateurs comme terriblement exigeante pour les hommes et les machines, cette 46e édition du mythique rallye-raid constitue un formidable challenge à relever sur 5000 kilomètres chronométrés.
« On a compris lors de notre première participation, en 2022, la philosophie de l’épreuve, sourit Benoît Fretin.
On est là pour souffrir et être poussés dans nos derniers retranchements !
Certainement encore un peu plus cette année, avec l’exploration sur trois jours du fameux Empty Quarter, cet immense désert dans lequel on va être livrés à nous-mêmes. »


Si le principe novateur du 48h chrono, double étape en autonomie et sans assistance – les 11 et 12 janvier – constituera le temps fort du rallye, les difficultés seront équitablement réparties sur les douze étapes.
« C’est une nouvelle aventure, un beau défi sportif, dit Patrice Etienne.
On a mesuré la difficulté de la tâche, mais j’ai moins d’appréhension qu’il y a deux ans, où c’était un vrai saut dans l’inconnu.
On aborde ce Dakar dans de bonnes conditions, avec du matériel bien préparé et une équipe très structurée. »


Arrivés au bout de leur premier Dakar au volant d’un « petit » SSV, Benoît Fretin et Patrice Etienne sont cette année montés en gamme. Dans l’habitacle de leur Century CR6, un deux-roues motrices qui développe 450 chevaux, ils concourent dans la catégorie-reine, celle des « Ultimate ».
L’auto a été prise en main lors de deux rallyes au Maroc et les sensations sont bonnes. « Le premier objectif est d’aller au bout, indique Benoît Fretin. Et si on parvient à finir dans le Top 30, ce serait génial. »
Des objectifs de classement, Jérémie Renou se garde bien d’en formuler. Embarqué dans l’aventure au volant d’un buggy Can-Am Maverick XRS Turbo, le néophyte s’attend à « manger beaucoup de sable ».
« Je me lance sans aucune prétention, avec beaucoup d’humilité, dans l’espoir de franchir la ligne d’arrivée ».
Celle-ci se présentera le 19 janvier, au terme d’une quinzaine excitante que les membres d’Ydeo Compétition abordent avec ambition et raison.

Ils ont dit :
Benoît Fretin : « Avec Patrice Etienne et Jérémie Renou, on exerce tous les trois le même métier de chef d’entreprise. Tout au long de l’année, on est confrontés aux mêmes problèmes et aux mêmes difficultés. Participer au Dakar est un défi du même acabit. Ça permet aussi de se vider la tête et d’être en forme pour bosser ! »
Patrice Etienne : « Pour moi, le Dakar est avant tout une aventure humaine et un beau challenge sportif. J’ai 58 ans et je sais que je ne vais pas encore participer à dix éditions. Donc j’ai envie d’en profiter, de ne pas avoir de regrets. Par rapport à ma première participation en buggy, j’apprécie aussi par anticipation d’avoir à manger moins de poussière ! »
Jérémie Renou : « J’ai démarré le rallye-raid cette année, à travers deux expériences au Maroc. Au Dakar, je m’attends à éprouver mon corps et mon esprit comme jamais. C’est un peu comme si je venais de débuter le ski et me retrouvais déjà sur une épreuve du championnat du monde ! Mon objectif ? Ramener chaque soir la voiture dans le meilleur état possible. »

Ydeo Compétition : entrée digérée avant le plat de résistance !

Les trois équipages d’Ydeo Compétition ont parfaitement géré le prologue du Dakar-2024, ce vendredi dans le cadre enchanteur d’Al-‘Ula. Ils peuvent aborder avec sérénité l’étape 1, déjà un très gros morceau de cette 46e édition frappée du sceau de la difficulté.

Ils commençaient un peu à tourner en rond, comme des lions en cages, dans le « start camp » d’Al-‘Ula. Puis la grille s’est ouverte, ce vendredi matin, et les fauves ont été lâchés dans le désert saoudien.
Dans le camp d’Ydeo Compétition, le prologue de 27 kilomètres devait servir à reprendre ses marques, éprouver la mécanique et alimenter le capital confiance. Mission remplie pour les trois binômes réunis par Benoît Fretin au départ de ce Dakar !
La performance du jour est signée par les rookies Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425). Dans les baquets de leur Can-Am Maverick XRS Turbo, les duettistes se sont élancés de la 135e place, toutes autos confondues, pour remonter jusqu’au 105e rang. Dans leur catégorie (T4), ils se classent 14e sur 36 partants.
« On a roulé ‘’tranquille’’, en toute sécurité, et on a eu la bonne surprise du chrono, dit Jérémie Renou. Pour autant, on ne va pas s’enflammer. Le rallye commence réellement ce samedi. Lors des trois prochaines étapes, on a plus à perdre qu’à gagner. »


Patrice Etienne et Antoine Sanchez (#270) ont aussi eu de « bonnes sensations » dans l’habitacle du Century CR6. « On n’a pas eu d’appréhension, il a juste fallu rester vigilant jusqu’au bout parce que tu as vite fait de te ‘’tanker’’ si tu te relâches ne serait-ce qu’un instant », précise Patrice Etienne. L’équipage n’a pas eu à pelleter et rallie le bivouac au 108e rang au général, le 54e en Ultimate.
Quant au patron Benoît Fretin et son copilote Cédric Duplé (#261), dans l’autre Century CR6, ils ont aussi avalé l’entrée sans risquer l’indigestion, à la 100e place du général, la 51e en Ultimate, à 4’28’’ du vainqueur du jour, le Suédois Mattias Ekström (Audi).


« Ce n’était qu’un prologue, mais il fallait l’aborder de manière sérieuse, insiste Benoît Fretin. Je n’ai même pas eu l’occasion d’admirer le paysage ! On a fait un joli tir groupé aujourd’hui et on est plus ou moins à notre place, dans le milieu du paquet. La course par élimination peut commencer. On est prêt ! »
Ce samedi, le trio d’Ydeo Compétition s’attend à être mis à rude épreuve entre Al-‘Ula et Al Henakiyah, lors d’un marathon de plus de 400 kilomètres au pied des volcans et dans les cailloux. Le Dakar commence maintenant.

Ydeo Compétition : à la lumière des bougies !

On leur avait promis l’enfer. Les trois équipages d’Ydeo Compétition ont déjoué les pièges d’une première étape au pied des volcans saoudiens, ce samedi, lors de la première étape du Dakar-2024 qu’ils ont bouclée à la nuit tombée.

Vu du ciel, le décor ressemble à une carte postale envoyée de Mars. Mais quand les quatre roues crissent sur la roche abrasive des rochers volcaniques, la mission peut vite virer au cauchemar.
Ce samedi, le premier morceau de bravoure du Dakar-2024, une spéciale de plus de 400 bornes entre Al-‘Ula et Al Henakiyah, a laissé du monde au bord du chemin.
Les trois équipages d’Ydeo Compétition, eux, sont rentrés au bercail. 
Un peu plus tard que prévu, certes, puisque le départ avait été repoussé d’une heure. Et même à la lumière des bougies – ou plus exactement de la rampe de phare – puisque le soleil s’était déjà couché quand ils ont attaqué les derniers kilomètres.


Le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a réalisé la meilleure opération du jour. Parti de la 100e place, il s’est présenté au bivouac en 61e position. « On ne pouvait pas espérer mieux, dit le patron-pilote. On a fait le job, à savoir rouler sans prendre de risque et sans faire de faute. »
Hormis pour un changement de roue express à la suite d’une crevaison et un court instant de répit devant une coulée géologique de lave, la progression n’a jamais été interrompue.


Dans l’habitacle de l’autre Century CR6, le binôme Patrice Etienne/Antoine Sanchez (#270) a aussi poursuivi sa remontée, bouclant l’étape au 73e rang. « La journée a été éprouvante, on a fini au ralenti parce qu’on n’y voyait plus rien à la nuit tombée, mais on n’est pas descendu une seule fois de la voiture », se réjouit Patrice Etienne.
Dans les baquets du buggy Can-Am, la paire Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425) a un peu plus galéré. Mais les deux hommes ont aussi fini par couper la ligne d’arrivée à la 23e place de la catégorie SSV. 
Histoire de retaper les corps et les esprits, tout le monde est passé entre les mains de l’ostéopathe, histoire de profiter d’un sommeil réparateur et de se lever du bon pied pour attaquer la deuxième étape, ce dimanche.

Ydeo Compétition : la dure réalité du Dakar

La deuxième étape du Dakar-2024, ce dimanche dans le désert saoudien, a été impitoyable pour un des membres du trio d’Ydeo Compétition. Le binôme Patrice Etienne/Antoine Sanchez a été contraint de jeter l’éponge.

L’ambiance était un peu lourde sous les auvents d’Ydeo Compétition, ce dimanche soir au bivouac d’Al Duwadimi. 
La faute à une journée compliquée pour l’équipage Patrice Etienne/Antoine Sanchez (#270), qui n’a pas pu rallier l’arrivée. 
Patrice Etienne a été rattrapé par des douleurs aux rachis cervical consécutives à une sortie de route au rallye du Maroc, en octobre dernier. 
En pleine spéciale, il a préféré couper son effort. Le service médical de l’épreuve l’a invité à ne prendre aucun risque. Une décision définitive quant à la suite sera prise ce lundi après une « journée off ».
Les deux autres équipages ont été affectés par ce coup du sort. « On relativise parce qu’on a récupéré tout le monde ce soir et qu’il n’y a rien de grave, mais c’est le Dakar », dit Benoît Fretin, un brin fataliste.
Forcément, les performances sportives sont passées au second plan. Dans l’habitacle du Century CR6, la paire Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) passe rapidement sur sa 67e place de l’étape et la 60e au général.


« La mésaventure de Patrice nous a confortés dans l’idée de nous montrer raisonnables, dit le patron-pilote. L’objectif reste le même : boucler les premières étapes pour arriver sains et saufs jeudi dans l’Empty Quarter. »
Pour le duo Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425), la journée a été moins agitée que la précédente, où il avait fallu composer avec deux crevaisons et un amortisseur cassé. Dans la catégorie SSV, le buggy Can-Am est ainsi remonté à la 20e place sur 36 partants.
« On apprend tous les jours, dit le néophyte Jérémie Renou. Aujourd’hui encore, on a compris comment s’y prendre pour franchir les premières dunes, ou plutôt ce qu’il fallait éviter de faire pour ne pas rester plantés au sommet ! »


Ce lundi, les deux équipages d’Ydeo Compétition encore en course voudront rallier le bivouac Al Salamiya sans encombre. « On est passés en mode commando », conclut Jérémie Renou après ce dimanche difficile.

Ydeo Compétition : « Un travail d’équipe »

Si le duo Patrice Etienne/Antoine Sanchez (#270) s’est définitivement retiré du Dakar-2024 ce lundi, les deux autres équipages d’Ydeo Compétition poursuivent leur petit bonhomme de chemin grâce au travail de toute une équipe.
Rattrapé par une douleur aux cervicales dimanche en pleine spéciale, Patrice Etienne a sagement décidé de rendre son carnet. Ce lundi, le pilote de l’un des deux Century CR6 aux couleurs d’Ydeo Compétition quittait l’Arabie saoudite pour rentrer à la maison.
Perturbés par ce coup du sort lors de l’étape 2, les deux autres équipages sont repartis à la bataille ce lundi, entre Al Duwadimi et Al Salamiya (438km) sur la route du sud-ouest du royaume.


Le premier volet de l’étape-marathon a offert un spectacle à couper le souffle et un éventail de difficultés variées et conséquentes. 
Le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) est sorti de la spéciale en 80e position, ce qui le place au 65e rang au général, le 35e en catégorie  »Ultimate ».
« Nous avons testé les grandes dunes pour voir comment ça se passera dans l’Empty Quarter, le fameux désert qui nous attend en fin de semaine, dit Benoît Fretin. On a réussi à les passer, malgré un ‘’tankage’’ de 15 minutes et une crevaison. L’objectif est atteint. »


Il en va de même pour la paire Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425) qui a fini l’étape dans la poussière et de nuit à la 18e place, la 21e au général dans la catégorie SSV avec le buggy Can-Am de plus en plus confortable à piloter grâce à un réglage optimal des amortisseurs.
Si les équipages d’Ydeo Compétition parviennent à être efficaces en course, ils le doivent donc aussi au travail de l’ombre de leur équipe. « Charlotte, notre ingénieur qui commande toute cette belle petite troupe en harmonie, et nos mécanos enchaînent les grosses journées et les courtes nuits, je tiens à les en remercier », insiste le patron-pilote.


Un compliment qui devrait mettre du baume au cœur de Patrice, Fabien, Louison, Jean-Daniel, Cyril, Anthony, Regis, Florent et de l’osthéo Arnaud, sans qui la « mission Dakar » ne serait pas possible.

Ydeo Compétition : une journée au plus-que-parfait

De beaux sourires illuminaient les visages des membres d’Ydeo Compétition, ce mardi au sortir d’une étape 4 où les deux équipages ont réalisé leur meilleure performance depuis le départ.

Après une nuit passée sous la tente, dans le pur esprit « rallye-raid » pour marquer la mi-temps de la spéciale marathon, la caravane du Dakar a repris la route. Cap a été mis à l’Est, entre Al Salamiya et Al-Hofuf pour une spéciale plus courte (299 km), mais tout aussi intense que les précédentes.


Le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a signé le 46e temps du jour, le 32e dans la catégorie reine Ultimate, pour un encourageant 59e rang au classement général. 
« C’est la meilleure spéciale de ma vie, assure le pilote. Tout a fonctionné à merveille : notre Century était parfaitement réglé, mes yeux étaient calés au bon endroit et le tracé du jour allait parfaitement aux deux roues motrices. On a fini à quarante minutes des pilotes pros. Je ne pouvais pas rêver mieux. »


En fin de spéciale, l’équipage a aussi pu se tester sur un cordon de dunes qui annonce la couleur pour les trois jours à venir, dans l’océan de sable de l’Empty Quarter.
« On a pu se tester et aussi se rassurer, poursuit Benoît Fretin. On va pouvoir attaquer le morceau de bravoure de ce Dakar avec sérénité et confiance. »
Le même sentiment du devoir accompli transparaissait dans les propos du binôme Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425), qui a rallié le bivouac en 11e position de la catégorie SSV. 


« C’est notre meilleur classement sur ce Dakar, dit Jérémie Renou. On était même à un moment en 7e position en cours de spéciale. Il faut dire que notre buggy n’est plus le même depuis que nos mécanos ont changé le turbo et peaufiné les réglages des amortisseurs. On s’éclate vraiment ! »


Après cette journée faste, les deux équipages d’Ydeo Compétition s’attendent à des étapes plus compliquées dans l’Empty Quarter. « C’est dans la souffrance que l’on éprouve du plaisir », conclut Jérémie Renou, aussi motivé que Benoît Fretin par les difficultés à venir.

Ydeo Compétition : l’aventure, c’est l’aventure !

Après avoir vécu quelques péripéties lors de l’étape 5, ce mercredi sur le Dakar, les deux équipages d’Ydeo Compétition sont parés au décollage dans les grandes dunes de l’Empty Quarter. C’est parti pour deux jours d’aventure.

La veillée d’armes avant le grand combat n’a pas été de tout repos. Dans une spéciale « 100% dunes » sur la route du sud-est du royaume en direction de Shubaytah, porte d’entrée de l’Empty Quarter, aux confins d’Oman et des Emirats arabes unis, le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a un peu ramé.
La 119e place de l’étape témoigne des difficultés du jour, vite oubliées avec un solide 62e rang au général. « Dans cet environnement, on a encore besoin d’augmenter notre capital connaissance, note le patron-pilote. En une journée, nous avons gravi plus de dunes que sur l’ensemble du rallye du Maroc. On progresse, même si ça n’est pas encore instinctif. »


La journée a été bien plus mouvementée pour le duo Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425). « J’ai bien cru que nous allions passer la nuit dans le désert, dit le pilote. Nous avons un peu galéré dans une dune, avant de tomber en panne d’essence. On a passé quelques heures à côté du buggy jusqu’à l’arrivée de notre assistance. Dans ces cas-là, on perd vite la notion du temps ! »
Ces péripéties ne refroidissent pas les membres d’Ydeo Compétition, prêts à en découdre dans la spéciale « 48 heures chrono » faite de 570 kilomètres de dunes, rien que de dunes, encore de dunes, avec une nuit sous la tente au milieu entre jeudi et vendredi pour reposer les corps et les machines.


« On va voir comment vont se comporter tous les concurrents quand on sera tous sortis de notre zone de confort, conclut Benoît Fretin. Il va se passer des choses dans l’Empty Quarter. On n’y va pas forcément de gaité de cœur. Mais quand il faut y aller, il faut y aller !»

Ydeo Compétition : quand t’es dans le désert…


Le tube de Jean-Patrick Capdevielle est un peu daté, mais il illustre bien la thématique de l’étape 6 du Dakar, une immersion de « 48h chrono » dans l’Empty Quarter. Si les deux équipages d’Ydeo Compétition sont bien dans le désert, ils ne comptent pas y rester trop longtemps !
Sans assistance ni téléphone, avec juste une tente, un duvet et une ration de combat, les concurrents du Dakar-2024 ont entamé ce jeudi une vertigineuse plongée de deux jours dans l’Empty Quarter, cet immense désert au sud du royaume saoudien.


Sous les roues, le sable, et à l’horizon, des dunes à perte de vue : voilà pour le décor. Au menu, une boucle de quelque 550 kilomètres à refermer en deux jours. 
La règle du jeu est simple : à 16 heures pile, les portes du désert se referment. Peu importe où il se trouvent et les galères qu’ils ont traversées, les équipages doivent rallier le bivouac le plus proche pour y passer la nuit, se reposer et reprendre la piste vendredi matin.


« On parle de ces ‘’48 heures chrono’’ depuis le départ, non pas par plaisir, mais parce que l’on n’a pas le choix », expliquait Benoit Fretin avant de s’élancer au volant de son Century CR6. Dans cet océan de sable, les prévisions initiales ont évidemment été battues en brèche. 
« On aimerait avoir bouclé la moitié du parcours sur cette première journée, poursuit le patron pilote. Mais si on n’y arrive pas, ça ne sera pas une catastrophe. Face à la difficulté, on sera tous égaux. La solidarité ne sera pas un vain mot. »


Le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a pu le vérifier puisque son avancée a été brutalement interrompue par une casse moteur. La réparation est possible, mais ne peut être envisagée que ce vendredi. 
En attendant, l’équipage a passé la nuit sur le premier premier bivouac, 193 km après le départ, rejoint par Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425).


Une première victoire avant de reprendre la route, puis à rallier la capitale Ryad pour une journée de repos attendue et bien méritée.

Ydeo Compétition : le repos des guerriers

Les deux équipages d’Ydeo Compétition sont sortis indemnes des terribles dunes de l’Empty Quarter, ce vendredi, et vont pouvoir bénéficier d’une journée de repos à Ryad avant d’attaquer la seconde semaine du Dakar-2024. Avec le même état d’esprit : être sérieux et prendre du plaisir.

« Un truc de cinglés ! » Comme un cri du cœur, Benoît Fretin a décrit son expérience inédite dans l’immensité de l’Empty Quarter, désert du sud du royaume grand comme la France…
Entre les dunes, il faut dire que la paire Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a vécu quelques galères de nature à tanner le cuir de n’importe quel équipage, même des plus aguerris !
Jeudi soir, un vent de panique a ainsi parcouru l’habitacle du Century CR6. 
« Lors d’une marche arrière pour me sortir d’une dune, j’ai relâché l’embrayage trop tôt. On a vu des flammes sortir à l’arrière, le moteur s’est mis à crépiter. On a eu peur que la voiture brûle sous nos yeux », raconte le patron-pilote.
Après deux heures à tenter de trouver une solution pour sortir de la spéciale, Benoît Fretin a tenté, par reflexe, de rallumer le moteur. Par miracle, il s’est remis en marche, comme si de rien n’était !


Le duo a alors pu rallier le bivouac le plus proche pour passer une nuit au calme, puis repartir vendredi et boucler les « 48h chrono » à la 100e place. Au général, la voiture #261 pointe à la 68e place, la 36e de sa catégorie Ultimate.
De son côté, le binôme Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425) a passé une bonne partie de la nuit les mains plongées dans les entrailles du buggy Can-Am. Un amortisseur et un triangle en vrac ont nécessité une grosse séance de mécanique.


Eux aussi ont pu repartir vendredi pour rentrer au bivouac en milieu d’après-midi à la 92e place du général auto, la 19e de leur catégorie SSV.
« Le team a abattu un gros boulot durant cette première semaine, tout le monde peut être satisfait de son investissement, conclut Benoît Fretin. On va passer une bonne journée de repos à Ryad et finir proprement le rallye. »

Ydeo Compétition : du rythme et de l’abnégation

Au lendemain de la journée de repos, les deux équipages d’Ydeo Compétition ont abordé ce dimanche la seconde semaine du Dakar avec entrain. De bon augure pour espérer voir la ligne d’arrivée.

La caravane du Dakar a quitté le sud-est du royaume et les dunes de l’Empty Quarter pour entamer une diagonale vers le nord-ouest jusqu’à Yanbu, théâtre de l’arrivée de cette 46e édition particulièrement épicée.


Après une pause bienvenue dans la capitale Riyad, à l’occasion de la journée de repos, c’est un gros morceau qui attendait les équipages d’Ydeo Compétition pour la journée de reprise, avec 873 kilomètres pour rallier Al Duwadimi, dont 483 mesurés par l’impitoyable chrono.
Le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a vécu un dimanche parfait. Au volant de son Century CR6, le patron-pilote a pu rouler « sur un gros rythme de bout en bout ». En s’élançant du 97e rang au général, il a ainsi remonté le peloton.


« On a dû dépasser une quarantaine de véhicules, alors que la spéciale n’était vraiment pas facile en termes de navigation, indique-t-il. La difficulté, dans ces cas-là, consiste à ne pas se laisser griser. Il faut trouver sa limite maximum au-delà de laquelle il ne faut pas aller pour ne pas tout compromettre. »
Cela a plutôt bien fonctionné, puisque l’équipage rallie le bivouac au 51e rang, le 58e au général et le 33e dans la catégorie Ultimate. « Chaque kilomètre parcouru apporte de l’expérience, poursuit Benoît Fretin. C’est en vieillissant que l’on devient efficace en rallye-raid. »


Pour le binôme Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425), il faudra donc encore attendre un peu avant de maîtriser pleinement toutes les subtilités du Dakar. Rentrés à la nuit tombée en 23e position de l’étape et à la 17e place au général en catégorie SSV, les néophytes s’accrochent.
« Je suis admiratif parce qu’ils se battent chaque jour et font preuve d’une grande abnégation », conclut Benoît Fretin.
La ligne d’arrivée, vendredi à Yanbu, n’est désormais plus si loin.

Ydeo Compétition : la journée des débutants ! 

Bouleversement majeur chez Ydeo Compétition : ce lundi, lors de la 8e étape du Dakar, Jérémie Renou a bousculé la hiérarchie en devançant Benoît Fretin jusqu’à mi-spéciale. Mais le patron a fini par remettre de l’ordre dans la maison. 

Il s’en est fallu de peu, dans la fraîche nuit du bivouac de Ha’il, au point le plus septentrional du Dakar, pour que les membres d’Ydeo Compétition tombent des nues. 
Habitués à voir rentrer le puissant Century CR6 de Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) bien avant le petit buggy Can-Am de Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425), les mécanos ont failli assister à un renversement de situation improbable !
« On a réalisé une superbe spéciale, sans le moindre pépin mécanique ni crevaison, apprécie Jérémie Renou. Ça a été notre meilleure journée depuis le départ de ce Dakar. A mi-spéciale, au sortir des dunes, on était devant Benoît ! »


Au volant d’un véhicule deux fois plus puissant que celui de son coéquipier, le patron-pilote reconnaît sans mal s’être laissé endormir au départ d’Al Duwadimi. 
« Dans les dunes, je n’étais pas dans le rythme. Quand on est arrivé à mi-parcours, j’ai vu le temps de Jérémie. Je me suis dit : ‘’Mais non, ce n’est pas possible ! ‘’ Sur la seconde partie, plus roulante, on a appuyé un peu plus fort sur la pédale d’accélérateur ! »


Le mano a mano interne a alors tourné à l’avantage de Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261), 67e de l’étape et 57e au général.
« Par courtoisie, on a levé le pied, sans quoi notre team aurait volé en éclats », rigole Jérémie Renou, néophyte sur le Dakar et qui comprend chaque jour un peu plus les subtilités de la discipline. 


« En rallye-raid, la vitesse ne fait pas tout. La lecture de la piste et le dosage de l’effort sont bien plus importants », dit celui qui finit au 69e rang des autos, à moins de deux minutes du ‘’véhicule frère’’, et 10e de sa catégorie SSV.


Bref, à quatre jours de l’arrivée, l’ambiance est au beau fixe dans les rangs d’Ydeo Compétition. A ce rythme-là, Yanbu sera rallié sans difficulté !

Ydeo Compétition : à trois étapes du but !  

La ligne d’arrivée de ce Dakar se devine au loin, au-delà des amas rocheux et des canyons d’Al’-Ula. Les deux équipages d’Ydeo Compétition ont franchi ce mardi sans encombres les embûches de la 9e étape et se rapprochent de l’objectif final. Plus que trois jours à tenir ! 

La routine, ou presque. En bientôt deux semaines de course, les membres du team Ydeo Compétition ont pris leurs marques, à la fois sous les auvents des mécanos et dans les deux véhicules qui sillonnent chaque jour les pistes d’Arabie saoudite. 
Pourtant, chaque matin, c’est un kadéiloscope époustouflant qui se présente à leurs yeux. Désormais loin des dunes vertigineuses de l’Empty Quarter, la caravane du Dakar poursuit sa diagonale vers le nord-est et l’objectif final : la mer Rouge et Yanbu, là où sera jugée l’arrivée de cette 46e édition.


Des rochers gros comme des maisons, des plateaux, des canyons, encore quelques dunes à franchir : les difficultés ne manquent pas en cette fin de Dakar, mais tout le monde garde sa concentration.
Ce mardi, Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) ont poursuivi leur petit bonhomme de chemin au volant d’un Century CR6 toujours aussi fiable.
« Mon principal souci, c’est de lutter chaque jour contre le coup de pompe qui intervient à mi-spéciale, rigole Benoît Fretin. C’est généralement le moment où Cédric me dit : ‘’Hé, tu t’endors, on est sur un faux-rythme !’’ Comme je n’ai pas prévu de remporter le Dakar, ma seule motivation consiste à faire plaisir à tous ceux qui regardent mon classement. Je ne veux pas être à la rue ! »
Les suiveurs peuvent être rassurés : 63e de l’étape et 53e au général, l’équipage est toujours dans le coup.


De leur côté, les duettistes du Can-Am Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425) ont aussi trouvé leur rythme de croisière. 
« Ça fait deux étapes de suite où l’on ne rentre pas de nuit, on ne sait même plus faire fonctionner la rampe de phare », se marre Jérémie Renou, 96e de l’étape toutes autos confondues et 84e du général.


L’équipage du buggy s’est fixé un objectif pour cette fin de rallye : « On veut essayer de faire un bon résultat mercredi, pour pouvoir partir le plus tôt possible jeudi, lors de l’étape que l’on nous présente comme étant très difficile. On sent que l’arrivée est proche, on n’a plus envie de galérer ! »
Il reste encore trois étapes à valider avant la délivrance. Pour Ydeo Compétition, c’est la routine, ou presque…

Ydeo Compétition : plus ça va, mieux ça va !

En cette fin de Dakar, au sortir d’une 10e étape avalée avec appétit d’ogre ce mercredi autour d’Al’-Ula, les deux équipages d’Ydeo Compétition tiennent leur rang et montent même en régime. Le plaisir est intense.

Dans la douceur hivernale d’Arabie saoudite, le Dakar-2024 va peut-être s’arrêter trop tôt. Plus les jours passent, plus l’envie va crescendo sous les auvents d’Ydeo Compétition.
Au bivouac de fin d’étape, cela se traduit par de grands sourires sur les visages des équipages et beaucoup d’abnégation dans les rangs des mécanos.
Au sortir de la boucle de 371 km autour d’Al-‘Ula, un slalom intense entre les rochers monumentaux de ce site envoûtant, le duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) a signé une sacrée ‘’perf’’ au volant du Century CR6.


« J’ai fait la spéciale de ma vie, s’enthousiasme le patron-pilote. On n’a pas crevé, on ne s’est pas arrêté, j’ai roulé au max de bout en bout. »
Le classement vient corroborer son impression : une 24e place en Ultimate (T1), une 28e au général de l’étape, à seulement trois minutes de Carlos Sainz et huit de Sébastien Loeb !


« Bon, on n’a pas vécu les mêmes galères que les cracks, mais c’est quand même une sacrée fierté, développe Benoît Fretin. Demain, on va partir pas trop loin derrière Loeb. Je lui apporte tout mon soutien et lui souhaite le meilleur dans sa quête de succès. »
Et de conclure, à travers un message ‘’personnel’’ à qui de droit : « Cécile, je peux te le dire dès à présent, je n’arrête pas le rallye-raid ! »
La même bonne humeur était perceptible du côté de Jérémie Renou et Nicolas Larroquet (#425). En 8e position de leur catégorie des SSV après 40 km, puis redescendu au 15e rang après avoir subi une crevaison, puis rencontré un petit souci mécanique, le binôme du buggy Can-Am n’en demande pas plus.


« On n’a pas pris particulièrement de plaisir sur la piste aujourd’hui, mais on prend tous les jours dans cette équipe », apprécie Jérémie Renou, en passe de boucler son premier Dakar.
A deux jours de l’arrivée, sur les bords de la mer Rouge, le moral est au beau fixe chez Ydeo Compétition.

Quand Ydeo Compétition se met au service de… Sébastien Loeb !  

C’est une de ces histoires improbables que seul le Dakar peut réserver : ce jeudi, lors de l’avant-dernière étape entre Al’-Ula et Yanbu, Ydeo Compétition aurait pu devenir l’ange gardien de Sébastien Loeb. Récit.

Mercredi soir, à l’abri des regards indiscrets sur le bivouac d’Al-‘Ula, des mains expertes se sont affairées dans les entrailles du Century CR6 du duo Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261). Un peu en retrait, un certain Sébastien Loeb assistait à la scène.
Et pour cause : le nonuple champion du monde des rallyes était venu une livrer une roue de secours pour son 4×4 Hunter encore en lice pour la gagne. Privé de son équipier Nasser al-Attiyah, déjà rentré à la maison, il cherchait un allié en mesure de le dépanner en cas de crevaisons à répétition.


Benoît Fretin, grand fan du pilote alsacien, n’a pas hésité un instant quand il a eu vent de cette demande pas ordinaire. « Carlos Sainz peut compter sur les deux autres Audi encore en course pour gagner, eh bien, Sébastien Loeb pourra compter sur nous ! »
Le patron-pilote décide donc de sacrifier une de ses deux roues de secours pour pouvoir lui venir en aide. « Quand on l’a vu en panne au km 132, on s’est arrêté, mais Seb nous a dit de continuer, parce que c’était mort pour lui à cause d’un triangle cassé. On a donc poursuivi notre route… »


Sauf que Loeb va pouvoir réparer et rattraper plus tard dans la journée l’équipage d’Ydeo, qui avait entre-temps rendu la fameuse roue à l’assistance de Prodrive. 
« En fin de spéciale, Seb n’arrêtait pas de crever et aurait bien eu besoin de la roue, mais on n’avait plus rien à lui donner », s’excuse Benoît Fretin, rassuré de savoir que le champion a pu rallier l’arrivée et reste en course pour le podium. 
Comble de l’histoire : l’ange gardien d’Ydeo a dû finir la spéciale sur la jante, après une triple crevaison et plus de roue de secours !
Quant à Jérémie Renou et Nicolas Larroquet (#425), qui ont suivi d’un œil bienveillant cette tentative d’assistance, ils ont fait une « Loeb » à dix kilomètres de l’arrivée : « On a cassé un cardan que Nicolas a pu réparer sur place », explique le pilote, 16e à l’arrivée de la spéciale en SSV.


Après cette journée agitée, Ydeo Compétition compte terminer sereinement son Dakar ce vendredi, lors de la « parade » autour de Yanbu. S’il finit sur le podium, Sébastien Loeb pourra associer l’équipe dans sa réussite !

Heureux qui, comme Ydeo Compétition, a fait un beau voyage

Cette 46e édition du Dakar était homérique. Grâce à un travail d’équipe et une abnégation de tous les instants, deux des trois équipages d’Ydeo Compétition en ont vu le bout, ce vendredi en Arabie saoudite. De quoi se constituer des souvenirs pour la vie et surtout de nourrir l’envie d’y replonger !

Des rochers monumentaux d’Al-‘Ula, le 5 janvier, à la plage de Yanbu, sur les rives de la mer Rouge, ce vendredi, ils ont fait un long voyage. Celui-ci s’est achevé en beauté.
Quelque 5000 kilomètres chronométrés pour une grande boucle à travers le royaume saoudien ont permis de dérouler des décors à couper le souffle, avec en point d’orgue une plongée vertigineuse dans les dunes de l’Empty Quarter, mais ont aussi réservé leur lot de pièges, donc de péripéties.
L’essentiel est assuré pour les équipages Benoît Fretin/Cédric Duplé (#261) et Jérémie Renou/Nicolas Larroquet (#425), à savoir repartir du Dakar-2024 avec la médaille de ‘’finisher’’, le seul objectif affiché sur la ligne de départ deux semaines plus tôt.
Dans l’habitacle de leur Century CR6 deux roues motrices, Fretin/Duplé prennent ainsi la 49e place au général, juste derrière l’Audi de Mattias Ekström !


« En tant que pilote, je suis content d’être allé au bout de mon deuxième Dakar, savoure Benoît Fretin. Mais en tant que manager du team, je ne suis qu’au deux-tiers satisfait. On était trois au départ, il nous en manque un à l’arrivée… »


Le mythique rallye-raid s’est en effet montré impitoyable avec le binôme Patrice Etienne/Antoine Sanchez, contraint de jeter l’éponge à Al Duwadimi au soir de la 2e étape en raison de douleurs récurrentes aux cervicales pour le pilote du deuxième Century.
Concernant les débutants Jérémie Renou/Nicolas Larroquet, ce Dakar initiatique aura été un apprentissage en accéléré, chaque jour passé et chaque problème résolu sur leur buggy Can-Am renforçant le capital confiance. Ils finissent 83es, toutes autos confondues, et 18es de la catégorie SSV.


« Je m’étais mis énormément de pression avant le départ, parce que j’appréhendais la difficulté, reconnaît Jérémy Renou. En première semaine, on a subi, le temps de trouver les bons réglages et le rythme adéquat, et on a pu prendre du plaisir en seconde partie de rallye. Je termine frais, prêt à repartir en sens inverse pour deux semaines ! »


Pour revivre pareilles émotions, il faudra toutefois attendre une petite année, jusqu’au Dakar-2025. Chez Ydeo Compétition, tout le monde a hâte de rempiler !

LE GROUPE YDEO RENFORCE SON POLE ALIMENTAIRE AVEC LE RACHAT DE LA SOCIETE CONDIALS

Le Groupe industriel français YDEO basé à Etrelles (35) a le plaisir d’annoncer l’acquisition en date du 1er janvier 2023 de la société de conditionnement alimentaire dénommée CONDIALS.

Fondée historiquement par deux associés et dirigée depuis 1993 par M. Yves COSTET, l’entreprise basée à Renage (38) est spécialisée dans le conditionnement à façon de tous types de produits alimentaires déshydratés.

Les multiples chaines de conditionnement offrent la possibilité de conditionner des dosettes multi-soudures, des sticks, des sachets souples, des poches, des boites, pots et sacs ou tout autre emballage primaire et secondaire défini avec le client.


Les relations étroites et historiques qui liaient la société CONDIALS au Groupe YDEO, doublé de la volonté de M. Yves COSTET de prendre sa retraite tout en confiant la société à un Groupe qui permettra de poursuivre le développement de l’entreprise, ont largement contribué à cette acquisition.

Désormais, la clientèle alimentaire du Groupe YDEO a la possibilité de bénéficier des services de conditionnement et d’une gamme de produits alimentaires élargie aux petits formats particulièrement utiles dans les milieux de l’industrie des plats cuisinés, de la RHF, de la restauration chainée ou des CHR.
Cette nouvelle opération vient renforcer la présence du Groupe YDEO sur le marché de l’agroalimentaire, historiquement représenté par la société FRANCE CULINAIRE DEVELOPPEMENT et plus récemment par les acquisitions des sociétés NECTARYS et SOREAL ainsi que du fond de commerce mélanges ingrédients du Groupe WEISHARDT.

Pour découvrir le savoir-faire de CONDIALS en cliquant sur cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=u6VoutVB10o&t=1s

YDEO a la volonté de poursuivre son développement tout en restant un groupe à taille humaine. A la suite de cette croissance externe l’ensemble du Groupe YDEO représentera en 2023 un chiffre d’affaires de 180 M€ dont près de la moitié dans les métiers de l’alimentaire.

ACTU PRESSE : ON PARLE DE NOUS

« Dans un contexte de forte tension sur les prix de l’énergie et ses conséquences sur les prix à la consommation, nous pouvons estimer que le pays est confronté à une nouvelle pandémie, une « pandémie économique » cette fois-ci, qui génère une inflation très importante » alerte  Benoit Fretin Pdg du groupe Ydeo. Un constant unanimement partagé par ses homologues industriels, mais plus largement par les salariés touchés par la crise.

Le groupe familial breton ( 530 collaborateurs, 150 M€ de CA) qui compte 5 entreprises dans la chimie et l’alimentaire, dont le fabricant Hydrachim, a décidé d’agir directement sur le levier des salaires.

130 € brut de plus pour tous les salariés

« Il est temps maintenant pour l’entreprise de prendre ses mesures, de faire sa part ! C’est pourquoi j’ai décidé d’appliquer, depuis le 1er octobre, une hausse de 130€ brut par mois pour tous les salariés à temps complet, soit environ 100 € net quelque soit le statut, la fonction ou le rôle dans l’entreprise (hors alternants). Depuis début janvier 2022, au sein du Groupe Ydeo et de ses filiales, l’impact de notre action sur les salaires les plus modestes est proche des 10% d’augmentation. Cet effort, jamais consenti, représente un coût très important pour l’entreprise mais permettra, je l’espère, d’accompagner nos collaborateurs dans cette période qui s’annonce difficile et d’attirer de nouveaux collaborateurs sur les postes que nous proposons» anticipe le patron d’Ydeo.

Recruter plus de 50 collaborateurs

Membre actif du Campus des Métiers Fougères-Vitré Industrie et adhérent du FIVE (Fablab Vitré Entreprises), Ydeo et très engagé en faveur de la valorisation des métiers industriels. Le groupe, qui doit recruter plus de 50 collaborateurs sur l’année 2023 a décidé d’ouvrir ses portes et d’organiser différents évènements lors de la semaine de l’industrie qui se tient du 22 au 25 novembre.

Cliquer ici pour retrouver l’article original.

Ydeo (35). En « pleine pandémie économique », le groupe industriel cherche à pourvoir plus d’une cinquantaine de postes

Près de 50% en un an. C’est la croissance réalisée par le Breton Ydeo, fortement implanté sur le bassin vitréen (35). Afin de poursuivre cette dynamique, le groupe industriel recrute. Plus de 50 postes sont proposés en 2023, alors que l’effectif s’élève aujourd’hui à 530 collaborateurs répartis dans cinq sociétés. Opérant dans la chimie et l’agroalimentaire, le groupe familial profite de la semaine de l’industrie pour faire découvrir ses métiers, organiser des jobdating et communiquer sur une politique salariale très attractive.

Benoît Fretin PDG du Groupe Ydeo basé près de Vitré en Ille-et-Vilaine

« Dans l’arrondissement de Fougères-Vitré, l’industrie représente 1 emploi sur 3 dans le territoire, avec 18 000 emplois et 1 000 établissements industriels » souligne Benoit Fretin, PDG du Groupe Ydeo qui emploie 530 collaborateurs sur l’ensemble de ses 6 sites industriels et ses 3 bases logistiques. En plus de 25 ans, Benoît Fretin a bâti un groupe familial spécialisé dans la chimie et l’agroalimentaire. Après avoir repris en début d’année 2022 , la société Soreal (35)  et poursuivit son développement sur des marchés à forte valeur ajoutée, Ydeo affiche en cette fin d’année un  chiffre d’affaires en croissance de près de 50% à 150 millions d’euros.

Au global, le groupe Ydeo comprend cinq sites de production. Outre le siège administratif situé à Étrelles près de Vitré, trois usines sont situées en Ille-et-Vilaine, à Plélan-le-Grand, Le Pertre et Janzé, tandis que 2 autres sont basées dans le Pas-de-Calais et dans le Gard. A cet ensemble, il faut ajouter trois plateformes logistiques classées SevesoMembre actif du Campus des Métiers Fougères-Vitré Industrie Ydeo recrute dans les métiers de la production. De la conception du produit, en passant par la fabrication puis la commercialisation, l’entreprise  fait appel à une large palette de compétences. Cela passe par des postes de Responsable de production, de Responsable de ligne, d’Opérateur(trice) de fabrication, d’Opérateur(trice) de conditionnement, d’Opérateur(trice) étiquettes, de conducteur de ligne, de Cariste, de préparateur de commandes, de Chef de projet industriel …En tout, ce sont plus de 50 postes qui  sont proposés.

Salaire : une hausse de 130 € brut /mois depuis le mois d’octobre

« Dans un contexte de forte tension sur les prix de l’énergie et ses conséquences sur les prix à la consommation, nous pouvons estimer que le Pays est confronté à une nouvelle pandémie, une pandémie économique cette fois-ci, poursuit Benoit Fretin. Elle génère une inflation très importante. Le Gouvernement a pris un certain nombre de mesures que je ne développerai pas (chèque énergie, rabais sur l’essence etc…). Il est temps maintenant pour l’entreprise de prendre ses mesures, de faire sa part !

C’est pourquoi j’ai décidé d’appliquer, depuis le 1er octobre, une hausse de 130€ brut par mois pour tous les salariés à temps complet, soit environ 100 € net,  quelque-soit le statut, la fonction ou le rôle dans l’entreprise (hors alternants).  Depuis début janvier 2022, au sein du Groupe YDEO et de ses filiales, l’impact de notre action sur les salaires les plus modestes est proche des 10% d’augmentation. Cet effort, jamais consenti, représente un coût très important pour l’entreprise mais permettra, je l’espère, d’accompagner nos collaborateurs dans cette période qui s’annonce difficile et d’attirer de nouveaux collaborateurs sur les postes que nous proposons»

Découvrez les postes proposés par Ydeo : https://www.ydeo.com/nous-rejoindre/

Les différents évènements organisés lors de la semaine de l’industrie :

Soreal – Janzé (35): Jobdating en partenariat avec Manpower le 22 Novembre 2022 à 14h00.  Contact :  Marie au 02 99 04 65 00

Hydrachim – Le Pertre (35)  Découverte des métiers en partenariat avec Interaction le 23 Novembre 2022 à 14h00. Contact : Ludivine au 02 23 55 15 90


Chiffres clés :

– 150 M€ de CA

– 530 collaborateurs

– 6 unités de production en France : 4 unités de production sont situées dans l’Ouest

de la France en Ille-et-Vilaine tandis que 2 autres sont basées pour l’une dans le Pasde-

Calais, à Brebières plus exactement (62) et pour l’autre dans le Gard, près de

Nîmes (30).

– 3 bases logistiques en France dédiées au déploiement des produits vers les clients

– 1 bureau commercial en Pologne

Siège social : ZA le Piquet 35370 ÉTRELLES

YDEO – NOUVELLE LEVEE DE FONDS

Le 22 décembre 2021 le Groupe industriel français YDEO basé à Etrelles (35) signait l’acquisition de la société agroalimentaire SOREAL ILOU et dans le même temps finalisait avec succès la mise en place d’une nouvelle levée de fonds.

Cette opération est destinée à financer ses projets de développement en France et à l’international, notamment sur le marché agroalimentaire avec l’acquisition de SOREAL ILOU, et à refinancer une partie de son endettement.

Cliquez sur l’image pour + d’informations.

YDEO Ensemble formulons nos idées

[Le Groupe YDEO vient renforcer, en France et à l’export, sa position sur le marché agroalimentaire grâce au rachat de la société SOREAL ILOU]

Le Groupe industriel français YDEO basé à Etrelles (35) a le plaisir d’annoncer l’acquisition en date du 22 décembre 2021 de la société agroalimentaire SOREAL (SOREAL ILOU + SONJAL).

Fondée et dirigée par M. Gilles BOCABEILLE depuis 1992, l’entreprise SOREAL compte 130 collaborateurs basés principalement sur le site de Brie (35) et 80 en Égypte sur le site de SOREAL ME&NA au Caire. 

Depuis 30 ans, SOREAL conçoit et fabrique des recettes de sauces innovantes et élaborées, conditionnées dans une large gamme de contenants. Ces sauces sont destinées au marché des professionnels de la restauration et du snacking ainsi qu’à la distribution alimentaire et à l’industrie agroalimentaire. SOREAL ILOU accompagne ses clients dans l’innovation et l’évolution des marchés, que cela soit en France ou à l’international.

Les deux entités SOREAL ILOU et le Groupe YDEO partagent de nombreux points communs :

–  Les deux ont été créées sur la volonté de leur fondateur sans patrimoine préalable

–  Les deux fondateurs restent les dirigeants

–  Les deux sont des PME bretonnes

–  Les deux œuvrent sur le secteur de l’agroalimentaire et leurs activités sont complémentaires et non concurrentes

–  Les deux ont connu et poursuivent une belle croissance

M. Benoit FRETIN a su convaincre M. Gilles BOCABEILLE et Mme Brigitte KOCH-BOCABEILLE de lui confier les rênes de l’entreprise SOREAL et de ses filiales. Pour YDEO, cette nouvelle opération vient renforcer significativement, en France et l’export, sa position sur le marché de l’agroalimentaire représentée jusqu’alors par la société FRANCE CULINAIRE DEVELOPPEMENT basée à Saint-Gilles (35).

A l’occasion de cette opération, M. Gilles BOCABEILLE et Mme Brigitte KOCH-BOCABEILLE prendront une participation majoritaire dans la filiale égyptienne SOREAL ME&NA en rachetant la plupart des titres détenus par SOREAL ILOU. Ils entendent ainsi personnellement continuer à assurer le développement de cette structure. Un lien de partenariat entre le Groupe YDEO et M. et Mme BOCABEILLE demeurera donc via la filiale Égyptienne.

Construit autour de valeurs entrepreneuriales et humaines fortes, le Groupe YDEO a pour vocation de mettre en synergie les savoir-faire de ses différentes entités au service de la performance globale de ses clients.

L’ambition du Groupe YDEO est de poursuivre une croissance durable tout en restant à la pointe des tendances de chacun des marchés sur lesquels il est positionné. Dans le même temps, YDEO a la volonté d’accélérer son développement autour d’un projet industriel ambitieux axé vers des produits et des marchés à forte valeur ajoutée.

YDEO a la volonté de continuer à grandir tout en restant un Groupe à taille humaine et de favoriser la croissance du territoire en contribuant au développement de l’emploi en régions. A la suite de cette croissance externe l’ensemble du Groupe YDEO représentera un chiffre d’affaires de 140 M€ en 2022.

Dakar 2022

Retrouvez sur cette page le résumé des folles journées de course de Benoit FRETIN qui court sous les couleurs du Groupe YDEO, de Patrice ETIENNE PDG du Groupe VITAL CONCEPT et de Bruno FRETIN représentant CASH PISCINES.

14 janvier 2022

13 janvier 2022

12 janvier 2022

11 janvier 2022

10 janvier 2022

9 janvier 2022

7 janvier 2022

6 janvier 2022

5 janvier 2022

4 janvier 2022

3 janvier 2022

2 janvier 2022

1er janvier 2022

31 décembre 2021

14 janvier 2022

YDEO Competition : « hissez haut Ydeo » !

Le trio a donc résisté à tout et s’est offert le plaisir de finir son premier Dakar. Benoit Fretin (24e du général), Bruno (31e) et Patrice Etienne (41e) sont allés au bout, malgré les galères, et peuvent savourer le plaisir de terminer de la meilleure des manières cette incroyable aventure.

Ils en ont rêvé et ils l’ont fait. Ils sont allés au bout d’eux-mêmes, au bout de la fatigue, des galères, de la répétition des efforts, de cette course contre-la-montre infernale. Le Dakar s’est certes achevé là où il avait commencé à Djeddah mais en l’espace de 12 étapes, les « finishers » avaient parcouru 8 375 km (dont 4 258 km de spéciale). À l’arrivée, le mélange des émotions tant plutôt au soulagement et à la grande satisfaction. Bientôt, ce sera le temps des souvenirs, de ces petites anecdotes, en course ou sur le bivouac, qui ont fait le sel de cette aventure.


Chez YDEO COMPETITION, l’objectif affiché était simple : que les trois SSV soient à l’arrivée. Certes, la 2e semaine a été marquée par les problèmes mécaniques de Patrice, cette maudite coupure moteur qui l’a fait manquer une étape et perdre quelques illusions. Mais même la plus belle galère a ses moments d’éclaircie : cet équipage qui le tracte de nuit au cœur de la spéciale, ces mécaniciens qui ne lâchent et le bonheur de reprendre le volant jusqu’au bout.

Bruno n’a pas été épargné non plus. Il y a eu les tonneaux et la frayeur qu’ils ont engendré puis cette maudite boite de vitesse lors de l’avant-dernière étape qui ont obligé à rentrer tardivement. « Ce ne sont pas des voitures qui sont faîtes pour rouler avec autant d’intensité », rappelle Benoit Fretin. S’il est resté « tanké » hier, Benoit a tenté de conserver le même rythme et il est parvenu à se préserver des ennuis mécaniques. À l’issue de ces 12 étapes, l’émotion est forte de se dire qu’ils sont allés au bout et peuvent savourer désormais. Le Dakar 2022 fait désormais partie, et à jamais, de leur boite à souvenirs.

LES RÉSULTATS

Bruno Fretin, 34e de l’étape (à 36 min), 31e du général (à 25h21)

Benoit Fretin, 35e de l’étape (à 38 min), 24e du général (à 13h42)

Patrice Etienne, 41e de l’étape (à 1h12), 43e du général (à 45h18)

13 janvier 2022

YDEO COMPETITION : si près, si loin

L’avant-dernière étape de ce Dakar a été particulièrement éprouvante, pour les organismes comme pour les machines. Si Patrice Etienne et Benoit Fretin ont pu terminer, non sans difficulté, Bruno, victime de la casse de sa boite de vitesse, a connu une journée galère. Retour sur la spéciale « la plus folle » de ce Dakar.

Le Dakar ressemble parfois à Paris-Roubaix. La boue est seulement remplacée par le sable mais les cernes, la répétition des efforts et le niveau de difficulté semblent un miroir déformant. Ainsi donc, tout au long de cette longue spéciale de 346 km autour de Bisha, les pilotes ont dû affronter les projections constantes de sable, au point d’en être recouvert à la neutralisation. « On a dû s’asperger d’eau pour pouvoir nous laver un peu », sourit Benoit Fretin. Et il n’y avait pas que des grandes dunes, du fesh-fesh et des secteurs caillouteux. Il y avait des galères, aussi, consécutifs de ce que Patrice résume à sa manière : « la plus difficile étape de ce Dakar ».


« C’était un enfer »

Patrice revient sur le fil de la journée : « on a compris dès le matin, après avoir échangé avec les ouvreurs que la journée serait longue et éprouvante. C’était une journée quasiment 100% sable, souvent mou, avec de nombreuses dunes dont certaines très imposantes ». Résultat : une étape « particulièrement éprouvante » même si le SSV n°462 a filé à son bon rythme, retrouvant ses habitudes à proximité du « top 30’ (34e de l’étape).

Chez Benoit Fretin, il y a eu une alerte : ‘tanké’ en haut d’une dune pendant une vingtaine de minutes, il a fallu s’employer pour s’en sortir et reprendre la route. « Nous n’avions pas dégonflé les pneus et on a mis du temps à la sortir. Nous avons dû sortir les plaques avant de pouvoir repartir ». Ensuite, il a « déroulé » mais reconnaît qu’il s’agissait de « la spéciale la plus folle du Dakar ». « Il y avait des dunettes, du fesh-fesh… C’était un enfer ! »

Bruno aussi a tenu bon 

Pour son frère Bruno en revanche, c’était le temps de la journée galère. « Au km 130, il était arrêté au bord de la route, raconte Benoit. Ils ont diagnostiqué un problème de boite de vitesse ». Il a pu repartir dans la douleur mais est parvenu à franchir la ligne d’arrivée en début de soirée avant de rallier le bivouac. Bruno est donc toujours en lice, ce soir et c’est le soulagement qui prime.

Demain, il reste encore 680 km à parcourir dont 164 km de spéciale pour rallier Djeddah, le terme du Dakar. Le rallye-raid réservant tellement de surprises, impossible de s’emballer et d’enjamber cette journée : il conviendra de veiller jusqu’au bout au bon état des mécaniques. « On a du mal à croire qu’il s’agit déjà de la dernière étape. Même si la spéciale est courte, la journée sera longue. Nous espérons tous que cela va bien se passer ». À l’issue de ce dernier effort, ils pourront enfin savourer.  

LES RÉSULTATS

Patrice Etienne : 34e de l’étape à 1h50, 44e du général (à 71h35*)

Benoit Fretin : 36e de l’étape à 1h58, 24e du général (à 13h11)

Bruno Fretin : 42e de l’étape à 4h43, 28e du général (à 16h22)

*Avec pénalité

501 km | 346 km

12 janvier 2022

YDEO COMPETITION : un soulagement et de belles perspectives

Le retour sur la piste de Patrice Etienne a réjoui tout le team. Le trio enfin reconstitué, ils se sont suivis sur la ligne d’arrivée (Patrice 29e, Benoit 30e et Bruno 37e). Ils restent deux étapes désormais pour tenir le coup et savourer les joies de l’arrivée.

Il y a des petites victoires au Dakar qui valent toutes les satisfactions télévisées des ‘top pilotes’. Les témoignages, vidéos ou photos, ne sont pas forcément là pour le prouver mais la mémoire des personnes concernées fonctionne à plein régime. On n’oublie pas sur le Dakar ce qui en fait sa saveur : les galères, les émotions qui vont avec, l’espoir et le retour en piste. Ce mélange de sensations, cette variété de ressenti, c’est ce qu’a traversé Patrice Etienne pendant trois jours qui semblaient décidément interminable.

« Repartir, du grand bonheur » (Patrice)

Les faits ? Une coupure moteur au milieu des dunes, un tractage d’un équipage aux allures de sauvetage en début de nuit, un retour au bivouac lundi soir. Ensuite, l’impossibilité de trouver l’origine du problème et une étape à attendre au bivouac mardi à s’affairer pour tout tenter. Les mécaniciens n’étaient plus éclairés qu’à la lumière artificielle, Benoit Fretin leur prêtait un coup de main, Bruno tentait de réconforter Patrice. Et puis, en fin de soirée, le problème était résolu, enfin, avant un changement total de la tuyauterie du SSV.

Il y avait un plaisir non dissimulé, ce mercredi matin au bivouac de Wadi Ad-Dawasir, à voir les trois SSV siglés YDEO COMPETITION prêts à retrouver la route, les pistes et tous les plaisirs que cela engendre. L’étape du jour : du sable mou, des canyons, des oueds avec une végétation brûlée par le soleil… « Quand on est parti ce martin, c’était juste du grand bonheur, savoure Patrice. Se remettre dans la course, se concentrer sur le pilotage, c’était magique ». Certes, rien n’était simple entre les concurrents à doubler, le fesh-fesh, la poussière et les envies de bien faire. « On a dépassé une trentaine de pilotes avant de pouvoir poursuivre notre route dans un décor de rêve. Ça efface toutes les déceptions des jours précédents ».

« C’était magnifique » (Bruno)

La satisfaction était également de mise pour Bruno. « On a super bien roulé au point d’être 21e pendant une grande partie du parcours, explique-t-il. Ensuite, nous avons eu un problème de pompe à essence qui a chauffé. Nous sommes restés bloqués une demi-heure et la pompe a dû refroidir, ce qui nous a permis de repartir et de finir la spéciale ». Une frayeur qui n’a pas entaché la bonne humeur. « Les paysages étaient somptueux. On aurait cru que Laurence d’Arabie allait sortir avec son cheval derrière le rocher ! C’était magnifique, à l’image du coucher de soleil dans les cailloux avec le sable rouge et le pic rocheux ».

Une vingtaine de minutes avant, Benoit a franchi la ligne (30e), juste derrière Patrice (31e). « C’était vraiment sympa : une 1ère partie de spéciale compliquée avec le soleil dans les yeux, une portion très sympa dans les cailloux où on s’est éclaté et puis, à 40 km de l’arrivée, on a eu des soucis moteur. On s’est mis en mode éco en espérant qu’on ne tombe pas en panne mais heureusement, nous sommes arrivés ». Au bivouac, les modifications effectuées sur le SSV de Patrice Etienne ont également été réalisées sur les deux autres véhicules. Objectif : mettre toutes les chances de leur côté pour les deux dernières spéciales de ce Dakar et s’offrir les joies immenses de l’arrivée à Djeddah.

LES RÉSULTATS :

Patrice Etienne > 29e de l’étape à 38 min / 43e au général à 45h03 (avec pénalité)

Benoit Fretin > 30e de l’étape à 39 min / 24e du général à 11h28

Bruno Fretin > 37e de l’étape à 55 min / 25e du général à 11h53

11 janvier 2022

COMMUNIQUE DE PRESSE
YDEO

YDEO COMPETITION : une journée contrastée

Ne parvenant pas à identifier le problème mécanique qu’il a subi la veille, Patrice Etienne n’a pas pu s’élancer aujourd’hui. Il espère repartir dès demain, à l’instar de Benoit et Bruno Fretin, respectivement 25e et 27e du classement général.

Il n’y a parfois pas de mot pour décrire ce que l’on ressent quand une habitude, un plaisir que l’on cultive depuis 11 jours s’arrête subitement. Ce mardi matin, Patrice Etienne n’a pas pu partir comme les jours précédents et comme Bruno et Benoit. Pas d’étape donc et une longue journée dans la torpeur du bivouac de Wadi Ad-Dawasir. En cause : ce maudit problème mécanique survenu la veille. Les heures ont passées, les mécaniciens ont tout tenté et, en début de soirée, la solution n’était pas encore trouvée.

Dépité, Patrice espérait « qu’on règle le problème, une fois pour toute ». Et il poursuit : « rester au bivouac et attendre, c’est dur ». Le Breton a roulé un temps pour tester à nouveau sa machine mais « au bout d’un certain temps, il n’y a plus de pression d’essence et le moteur coupe ». Le ressenti et les mots qui vont avec, ce sont les frères Fretin qui les trouvent. Benoit explique : « c’est un coup au moral parce que l’objectif, c’était d’avoir tous les trois la médaille de ‘finisher’ ». Bruno ajoute : « ce qui est rageant, c’est que ce n’est pas une erreur humaine mais mécanique ».

« Entre le Sahara et Monument Valley »

De leur côté, les frères Fretin ont donc repris la route. L’étape du jour – déjà la 9e – était bien plus courte que celle de la veille : une longue boucle de 491 km autour du bivouac de Wadi Ad-Dawasir, et 287 km de secteur chronométré. « C’était une spéciale roulante, assez facile, des paysages magnifiques avec des rochers, des canyons et de superbes panoramas, explique Bruno. C’était un mélange entre le Sahara et Monument Valley, des pyramides rocheuses et du sable orange ». Certes, le Gardois a posé le SSV en haut d’une dune, perdant une vingtaine de minutes mais se rassurant, surtout, de ne pas vivre les tonneaux de la veille.

Benoit considère aussi l’étape comme « facile » et s’en amuse : « on n’aurait jamais pensé dire ça d’une spéciale du Dakar au bout de 9 jours de course ». Il se dit « impressionné » par les dunes qu’il fallait traverser. À l’arrivée, Benoit et Bruno terminent respectivement 31e et 33e de l’étape et figurent en bonne position au général (25e et 27e). Demain, le cran de difficulté sera plus élevé avec 759 km dont 375 km de spéciale à parcourir avec de longs secteurs sablonneux (à 66%). Et l’espoir, surtout, qu’YDEO COMPETITION retrouve ses bonnes habitudes, avec trois voitures au départ.

LES RÉSULTATS

Benoit Fretin, 31e de l’étape (à 37 min), 25e du général (à 10h52)

Bruno Fretin, 33e de l’étape (à 39 min), 27e du général (à 11h01) 

Patrice Etienne, non-partant, 40e du général (à 50h16, avec pénalité)

10 janvier 2022

Étape 8 : des sourires malgré les frayeurs

Cette 8e étape, la plus longue du Dakar (830 km dont 395 km) a été particulièrement éprouvante pour les organismes et les mécaniques. Un problème moteur pour Patrice Etienne, deux tonneaux pour Bruno Fretin… Rien ne leur a été épargné.

Il y a des cernes qui creusent les visages, des corps meurtris et des machines qui nécessitent plus de soin que d’habitude. Le Dakar n’épargne rien et la répétition des efforts à ce don d’user et de grignoter l’influx nerveux au point d’augmenter la fatigue. Ce lundi, il fallait une bonne dose d’enthousiasme pour ne pas se faire happer par cette journée qui n’en finissait pas, ces cordons de dunes aussi abruptes que majestueuses pour débuter, ses longs plateaux et ses nuages de poussières engendrés par les concurrents, ce soleil déclinant en pleine face et, comme si cela ne suffisait pas, 70 km de pistes dans la liaison et des kilomètres, encore, pour rejoindre le bivouac d’Wadi Ad Dawasir balayé par le vent et le sable. « C’était long à ne plus en pouvoir », certifie Bruno.

« Ça s’est passé tellement vite… »

On ne sort jamais indemne du Dakar et cette 8e étape l’a démontré à sa manière pour le trio d’YDEO COMPETITION. Bruno Fretin est le premier à avoir subi sa loi, implacable, après avoir monté une dune aux allures de montagne ocre et infranchissable. La dune était cassée, le dévers trop abrupt et le SSV a piqué avant de se retourner et effectuer deux tonneaux. « Ça s’est passé tellement vite qu’on n’a même pas eu peur, assure le Gardois. On s’est fait secouer, on n’a pas compris ce qu’il s’était passé ». Heureusement, aucune séquelle n’a été a déploré à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitacle.

De son côté, Patrice Etienne, qui avait déjà vécu une journée galère la veille, n’a pas été plus verni. Au km 89, il est victime d’une coupure moteur, dans les dunes. S’il a réussi à repartir ensuite, le pilote du SSV n°462 a attendu le 2e point de contrôle, il a préféré attendre le camion d’assistance qui l’a tiré jusqu’à la route. Un problème de jonction entre les deux réservoirs serait en cause. Benoit Fretin raconte la suite : « on lui aurait remis de l’essence, la voiture serait repartie mais il restait des dunes à parcourir, ce qui n’était pas raisonnable. Ensuite, il a tenté de rentrer par la route ». En milieu de soirée, Patrice n’était toujours pas rentré au bivouac mais tous dans l’équipe espéraient qu’ils soient au départ ce mardi.

Des hommes de l’ombre qui s’activent sans relâche

De son côté, Benoit a conservé le même rythme que les journées précédentes. Avec Cédric Duplé son copilote, ils ont parfois fait preuve de malice, préférant contourner les dunes les plus impressionnantes et revenir sur leurs pas pour valider les ‘way point’. Bruno, lui, a rapidement repris sa marche en avant dans un bon tempo, ce qui lui permet de signer le 23e temps de la spéciale, deux rangs devant Benoit. Au classement, les rôles sont inversés : Benoit (27e) devance Bruno (28e).

Loin de la course, il y a des instantanées qui restent dans les mémoires. « Sur les plateaux, on a vu des images fabuleuses avec des voitures au loin, des panaches de fumée et un coucher de soleil magnifique », résume Bruno. Et puis il y a les visages de l’équipe, hommes de l’ombre éclairés par la lumière artificielle, qui s’activent sans relâchent, au cœur de la nuit, pour que l’aventure continue. Demain, ils resteront tous à Wadi Ad Dawasir alors que les pilotes parcourront 491 km dont 287 km. Un court répit, en plein jour, avant de s’activer à nouveau à la tombée de la nuit, quand le trio fera son retour.

LES RÉSULTATS

Bruno Fretin, 23e de l’étape (à 1h06), 28e du général (à 10h23)

Benoit Fretin, 25e de l’étape (à 1h07), 27e du général (à 10h16)

Patrice Etienne, 43e de l’étape (à 33h23*), 41e du général (à 43h43)

*Avec pénalités

9 janvier 2022

Ydeo : un ‘top 20’, des galères mais des sourires

Fortune diverse pour les pilotes d’YDEO COMPETITION. Alors que Bruno Fretin est le 1er du trio à avoir terminé dans le ‘top 20’ (19e) d’une étape depuis le départ, Benoit a connu quelques frayeurs et Patrice Etienne, lui, une vraie journée galère. Mais l’essentiel est ailleurs : tous sont encore en course, à 5 journées de l’arrivée.

C’est le retour des journées à rallonge, des étapes sur la route, des spéciales à arpenter, du roadbook à surveiller et des arrivées au bivouac de nuit. La caravane du Dakar a repris sa route et quitté Ryad où elle était installée depuis trois jours. Direction l’ouest du pays et Al-Dawadami, à 300 km de la capitale mais le trajet devait être trop court et a donc été rallongé par les organisateurs. Ce dimanche, ils en ont parcouru 701 km, dont 402 km de spéciale, avec son lot – désormais habituel – de passages escarpés entre les montagnes, de dunes à traverser, d’herbe à chameau et de hors-piste. La journée de repos, qui a eu lieu hier, semble déjà loin.

« La plus horrible spéciale et la plus belle »

Les premiers de l’équipe YDEO COMPETITION, c’est le duo Bruno Fretin-Valentin Sarreaud. Les deux Gardois rentrent dans le ‘top 20’ de l’étape, un réel exploit : c’est la 1ère fois qu’un SSV du team y parvient depuis le début de ce Dakar. « C’était une vraie spéciale de costaud, sans doute la plus dure que je n’ai jamais faîtes ». Il évoque la poussière, « un petit plantage de dune » et les risques pour remonter au classement afin de ne pas subir, demain, la fin de spéciale en pleine nuit. « C’était la plus horrible spéciale à laquelle j’ai participé mais aussi la plus belle », résume le Gardois.

De la satisfaction aux galères, la frontière est toujours ténue au Dakar. Celui qui l’a expérimenté, c’est Patrice Etienne. Il est rentré au bivouac vers 21h25, heure locale, couvert de poussière et fatigué d’une journée où rien ne s’est passé comme prévu. Après 35 km parcourus dans la spéciale, sur une longue ligne droite, « on sentait que la voiture partait sur l’arrière ». C’est le tirant supérieur qui est tordu. Il faut attendre le camion d’assistance plus d’une heure avant de répartir.

« Et puis, à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, plus de jus ». Son SSV est « tanké au milieu de nulle part ». Le temps file, les espoirs s’envolent avant qu’un équipage formé par un Sud-Africain et un Allemand, à bord d’un pick-up ne « comprennent notre malheur ». Ils ont rallié l’arrivée sanglé avant de rejoindre le bivouac. Patrice garde néamoins le sourire : « dans notre malheur, c’est extraordinaire de trouver cette gentillesse, même au milieu des dunes, c’est réconfortant ». 

Et demain, ça recommence

Pour Benoit, la journée n’a pas été de tout repos non plus et sa longue durée n’explique pas tout. « En sortant de Ryad, on a failli avoir un accident sur la sortie d’autoroute, explique-t-il. Dans la liaison, je dis à Cédric (Duplé, son copilote) que je veux dormir un peu et je lâche tout. Il n’a pas pris le volant et on a failli prendre le rail ». Ça ne les a pas empêché de faire la spéciale, de tenir bon, malgré quelques coupures moteurs, la poussière et la fatigue qui affleure. « C’était épuisant, interminable mais ça fait partie du Dakar ! »

Demain, ils devront repartir pour un tour, à nouveau et malgré la fatigue qui s’accumule. L’arrivée est dans cinq jours mais elle semble si loin : 395 km de spéciale et 435 km de liaison seront au programme. Il y a des lundis, loin du bureau, qui ne ressemblent décidément à aucun autre.

LES RÉSULTATS EN BREF

Bruno Fretin : 19e de l’étape (à 50 min), 30e du général (à 9h34)

Benoit Fretin : 31e de l’étape (à 1h14), 29e au général (à 9h16)

Patrice Etienne : 42e de l’étape (à 2h36), 31e du général (à 10h12)

7 janvier 2022

YDEO COMPETITION : une première semaine exaltante et enthousiasmante

À l’issue de l’étape du jour, maîtrisée malgré quelques soucis techniques, le trio parvient à remplir l’objectif qu’il s’est fixé : bien figurer tout en étant bien placé au général. Ils se suivent au général (Patrice 32e, Benoit 33e, Bruno 34e) après une spéciale (Benoit 36e, Patrice 38e, Bruno 42e).

Ils l’ont fait ! Ils sont parvenus à mi-course à suivre exactement le plan qu’ils s’étaient fixés initialement. À la veille de la journée de repos, Patrice Etienne, Benoit et Bruno Fretin sont positionnés côte à côte, respectivement aux 32e, 33e et 34e places.

« Notre objectif à mi-course, c’était d’être ensemble, d’avoir ménagé les autos et de pouvoir aborder la 2e semaine sereinement », confiait Benoit dans la semaine. Et c’est donc chose faite, au terme d’une première semaine particulièrement intense, marquée par plus de 4300 km parcourus en l’espace de sept jours. « Le premier objectif est atteint, tout le monde a fait le job ! »

Pas épargnés mais à l’arrivée

Pourtant, rien n’est jamais facile sur les pistes du Dakar et l’étape du jour l’a démontré à sa manière. Patrice Etienne raconte : « Nous sommes partis en queue de peloton et on savait qu’on allait manger de la poussière. On a crevé à deux reprises, ce qui nous a poussés à lever le pied ». Il apprécie, malgré tout, « d’avoir passé une belle spéciale ».

Bruno, lui, a connu également une journée contrastée, même s’il a été pointé à la 24e place à un pointage. Certes, il a apprécié une « très belle spéciale » mais il n’a pas été épargné, la faute à un problème de tirant ayant entraîné une absence de direction dans l’ultime partie de la spéciale.  

« Grâce à l’aide des autres équipages d’YDEO COMPETITION, on a pu repartir et finir la spéciale correctement, même en l’absence de frein », se souvient Bruno. Le Gardois préfère retenir la « très jolie spéciale du jour », rappelant que l’essentiel réside dans « le fait de continuer à être au combat ».

« Super content d’être là »  

Chez Benoit Fretin, c’est la prudence qui fait office de mantra, d’autant qu’il faut veiller que toutes les voitures siglées YDEO COMPETITION rentrent à bon port. « Dès qu’on voit une voiture au bord de la route, on craint que cela en soit une de l’équipe », souligne-t-il. « Ce qui était sympa, c’est le cordon de dunes pour terminer ».

Désormais, place à une journée de repos bien méritée. « On est vraiment super content d’être là, poursuit Patrice Etienne. Enchainer six jours de compétition, c’était une grande première. Tous les jours c’est costaud, tous les jours c’est difficile, éprouvant mais on tient bon ». Pour Patrice comme pour les autres, l’objectif est désormais fixé : tout faire pour atteindre la ligne d’arrivée, vendredi prochain, à Djeddah.

6 janvier 2022

YDEO COMPETITION : surfeurs de dunes

Le trio a une nouvelle fois assuré ce jeudi et pris du plaisir, notamment dans le franchissement des dunes. Patrice Etienne a tenu malgré des soucis mécaniques (37e de l’étape, 30e du général), Bruno Fretin a dépassé Stéphane Peterhansel (28e, 35e) et Benoit a géré son effort (31e, 31e).

On finit par s’habituer à tout sur le Dakar, à tout accepter : la répétition des efforts, les si longues liaisons pour se rendre aux spéciales et revenir au bivouac, la fraicheur matinale et ces kilomètres qui s’enchaînent à n’en plus finir. Depuis le départ, ils ont parcouru plus de 3 800 km, soit l’équivalent de la distance entre Paris et Bagdad ! Et il n’y a pas que de l’asphalte en perspective : au fur et à mesure que les étapes passent, le terrain change.

Patrice Etienne « obligé de lever le pied »

Ce jeudi, au cours d’une longue boucle autour de Ryad (560 km dont 346 km de spéciale), il fallait composer avec la poussière, quelques dunes et surtout d’immenses secteurs caillouteux, particulièrement éprouvants pour les mécaniques. En rallye-raid, on parle de ‘casse-voiture’ et on ne compte plus, au bivouac, les amortisseurs ou les suspensions à réparer ou à changer.


Chez Ydeo Competition, hors de question de céder à la précipitation et donc d’endommager la mécanique. Franchir la ligne d’arrivée, dans sept étapes, est l’unique objectif du trio et il faut le garder en tête en permanence pour ne pas se faire surprendre. Patrice Etienne détaille les spécificités de la journée : « le départ était rapide, il y avait de beaux tronçons de dunes et des secteurs roulants à la fin ». 37e de l’étape, Patrice n’a pas été vernis, la faute à un problème de température de courroie qui « obligeait à lever le pied ».

Quand le franchissement des dunes devient instinctif

Le premier du trio, c’est Bruno Fretin, le seul à se hisser dans le ‘top 30’ (28e). Parmi les satisfactions de la journée, il y a eu le fait de « dépasser Stéphane Peterhansel – recordman de victoires sur le Dakar – à deux reprises ! » Pour Bruno, oubliés les problèmes mécaniques du début de l’épreuve. « On a vécu une super spéciale, poursuit-il. On ne s’est pas arrêté, on n’a pas eu d’ennui, c’était vraiment très agréable ». Il apprécie « être rentré de jour », un petit luxe sur ce Dakar particulièrement éprouvant.

Benoit, 31e de cette 5e étape, retient « les paysages magnifiques traversés ». Lui aussi n’a eu aucun souci mécanique et s’est « éclaté dans les dunes », à trouver la bonne trajectoire pour les négocier et à les « surfer », un bonheur assuré pour tous les pilotes. « Quand les professionnels sont passés devant, les traces sont bien déterminées et cela devient instinctif de les franchir », ajoute-t-il.  « On s’est vraiment fait plaisir dans les dunes ».

Le petit bonheur du soir, c’est aussi de savoir que les trois duos sont en bonne posture au

général – Patrice Etienne (30e), Benoit (33e) et Bruno Fretin (35e) – et que la journée de repos se profile dès demain soir. « Il y a une très bonne entente dans toute l’équipe, souligne Benoit. Depuis le départ, nous voulions qu’à la journée de repos chacun soit en forme et dans une position intéressante au classement. Pour l’instant c’est le cas, on espère que ça va tenir ». Au regard du classement, tous sont donc dans les temps, solidement installés parmi les 40 premiers (Patrice 30e, Benoit 33e, Bruno 35e). Il reste 560 km, dont 404 km de spéciale, demain, pour assurer et profiter, enfin, d’une journée de repos bien méritée.

5 janvier 2022

YDEO COMPETITION : « Une spéciale difficile, dangereuse et exaltante »

Ce mercredi soir, le trio d’YDEO COMPETITION a rejoint Ryad après avoir disputé la plus longue spéciale de ce Dakar (465 km, 707 km au total). Dans le bon tempo, ils se classent 26e (Patrice Etienne), 32e (Bruno Fretin) et 36e (Benoit Fretin) et ne se quittent plus au classement général.

Il y avait une volonté, partagée dans le bivouac, de quitter le Nord-Est de l’Arabie Saoudite et ses températures si fraiches pour gagner le Sud et trouver, enfin, une douceur plus propice à reposer les corps et les esprits à l’issue de longues journées sur les routes. Ça tombe bien, les concurrents ont débuté une descente pour rejoindre la capitale Riyad. La mégapole de plus de 7 millions d’habitants et son bivouac installé à quelques encablures de l’aéroport sera le centre névralgique du Dakar jusqu’à dimanche prochain à l’issue des deux prochaines étapes et de la journée de repos.

« Globalement, une belle journée ! » (Patrice)

Mais avant de profiter de ces quelques degrés en plus qui changent tout, surtout pour les mécaniciens qui s’affairent sur les voitures dès le retour des pilotes, il y avait donc 707 km à parcourir dont une spéciale, la plus longue de cette édition 2022. Au programme : des secteurs rapides, de la poussière, quelques pièges, une partie sinueuse puis un cordon de dunes conséquent. Pas de quoi perturber le trio d’YDEO COMPETITION avec, dans l’ordre d’arrivée du jour, Patrice Etienne (26e), Bruno (32e) et Benoit Fretin (36e). Au général, Patrice est légèrement devant (29e) suivi de Benoit (32e) et de Bruno (33e).

« Il y avait pas mal d’appréhension avant de partir, notamment à cause de la distance et de la dureté annoncée », raconte Patrice Etienne. « C’est indéniable que la spéciale était particulièrement longue », poursuit Benoit Fretin. Patrice reprend le fil de la journée : « Au départ, c’était rapide et très dangereux, ce qui nous a obligés à trouver notre rythme. Ensuite, il y a eu des passages techniques, de la navigation et on a terminé avec les phares comme on s’y attendait. Nous étions un peu éprouvés mais surtout très content de sortir de cette spéciale. Globalement, c’était une belle journée ! »

La navigation de Cédric et la flaque de boue

Chez Benoit, le début de spéciale a été plus mouvementée. « En début d’étape, on a fait preuve de prudence face à la difficulté annoncée, confie-t-il. Ensuite, on a récupéré un peu de temps sur la fin de la spéciale grâce à une navigation extraordinaire de mon copilote, Cédric Duplé. On a eu une dizaine de Can-Am qui sont arrivés dans les minutes qui ont suivi notre arrivée : ils savaient qu’on était dans la bonne trace. Certains concurrents ont même félicité Cédric ! »

Bruno, enchaîne : « on n’a pas beaucoup ri dans la voiture parce qu’on n’a pas eu le temps. Ça allait trop vite ! » Il insiste sur l’importance « d’avoir été très concentré pendant les 6h20 de spéciale » et évoque une « vraie spéciale du Dakar, difficile, dangereuse et exaltante ». L’image du jour ? Une séquence cocasse, de nuit en fin d’étape. « On a pris une grosse flaque de boue et comme l’essuie-glace ne fonctionnait plus, nous avons dû nettoyer le pare-brise avec un vieux mouchoir ». La boue était omniprésente sur les véhicules, dernier témoin de la dureté de l’étape du jour. Le mot de la fin est pour Bruno, qui en redemande : « Une journée comme celle-là, c’est forcément à refaire ! Mais on n’a pas le choix et on recommence demain ! » Il y aura en effet 560 km (dont 346 km de spéciale) pour prendre le même plaisir.

4 janvier 2022

YDEO COMPETITION : paroles de copilotes

Nouvelle journée bien remplie pour les pilotes d’YDEO Competition. Patrice Etienne (33e de l’étape et du général), Bruno (37e, 37e) et Benoit Fretin (38e, 36e) sont restés dans le bon rythme lors de cette 3e étape. Avant la plus longue spéciale du Dakar demain (465 km), ce sont les copilotes qui racontent ce début d’aventure.

Ils sont indispensables à la réussite d’une journée. Ils aiguillent, guident, rassurent, relativisent et permettent à leurs pilotes d’aller au bout et de garder le sourire. Comme chaque soir, tous se réunissent dans le camping-car d’YDEO COMPETITION. Fini le bruit, la route qui file et la navigation à gérer : place au briefing, aux blagues qui fusent et à la légèreté après une journée passée à batailler. Dans l’équipe, ils s’appellent Jérôme Bos (43 ans, copilote de Patrice Etienne), Cédric Duplé (35 ans, avec Benoit Fretin) et Valentin Sarreaud (34 ans, aux côtés de Bruno Fretin). Et, au soir d’une 3e étape bien menée par les trois équipages, ils évoquent ensemble les premiers pas dans ce Dakar musclé et animé.

Chez Valentin, c’est le soulagement qui prime. « Avec Bruno, nous avons eu des soucis de chauffe moteur qui ont été réglés et ça nous permet de bien rouler, de trouver le rythme qui nous correspond ». Lui qui dispute son 3e Dakar comme copilote apprécie « la bonne ambiance » dans l’habitacle et salue, chez Bruno, la capacité à « tout prendre avec humour ».

« L’idée de base, c’est d’aller au bout »

Même satisfaction chez Cédric Duplé qui était déjà associé à Benoit Fretin lors de leur victoire à l’Africa Eco Race. « Nous étions partis sur un début de rallye très ‘soft’ afin de prendre nos marques, explique-t-il. Le fait de rentrer de nuit, dans les dunes, c’était délicat. Dans la voiture, on s’entend très bien et on se fait confiance. Aujourd’hui, Benoit a augmenté son rythme et montre une belle progression, en attendant impatiemment la suite ».

Jérôme Bos, le copilote de Patrice Etienne, apprécie également « la façon dont on a abordé la course ». « L’idée de base, c’est d’aller au bout, et cet objectif se gère au jour le jour. Avec Patrice, on essaie de rouler proprement, de ménager la voiture et hormis la durite qui s’est débranchée hier, on n’a pas eu de problème. Nous cohabitons super bien ensemble alors qu’on ne se connaissait pas avant de nous élancer. »

« Sortir de la spéciale le moins tard possible »

Pour Valentin, Jérôme et Cédric, c’est le caractère collectif de l’aventure qui est particulièrement appréciable. « Toute la journée, on roule quasiment ensemble, on se revoit sur la piste, au ravitaillement, c’est vraiment agréable », souligne Valentin. « Entre nous, c’est très convivial et bon enfant. Il n’y a pas de concurrence, on s’échange des tuyaux et on avance ensemble », abonde Jérôme.

Cette cohésion au sein de l’équipe sera particulièrement précieuse pour demain. Avant de rallier Ryad, la capitale, il faudra parcourir 707 km, dont 465 km de spéciale, la plus longue de cette édition. « Il faudra veiller à nos problèmes récurrents de chauffe de nos courroies, qui nous empêchent de rouler à la vitesse qu’on souhaiterait, explique Cédric Duplé. On essaiera de sortir de la spéciale le moins tard possible ! » Tous espèrent se retrouver à Ryad, demain soir, avec la même impression du travail bien fait qu’aujourd’hui.

3 janvier 2022

YDEO COMPETITION – Étape 2 : toujours dans les temps

À l’issue d’une 2e étape marquée par la traversée de paysages somptueux, le trio a réalisé une belle prestation. Ils placent leurs SSV en 33e (Bruno Fretin), 34e (Benoit Fretin) et 35e (Patrice Etienne) positions au classement général et peuvent envisager la suite avec sérénité.

Il s’agit d’une des spécificités du Dakar qui en fait à coup sûr l’un des rallyes plus éprouvants au monde. Il y a les spéciales – celle du jour faisait 338 km – et puis les grandes liaisons, des trajets sur l’asphalte comme une grande caravane géante, aujourd’hui longue de 183 km le matin et 270 km en fin de journée. Avec un tel rythme et une telle intensité, il ne faut donc pas seulement résister aux affres du parcours, aux dunes, aux ornières, au trafic sur la piste et aux risques mécaniques. Il faut aussi lutter contre le temps qui file beaucoup trop vite, l’obscurité qui s’abat en fin d’après-midi et le froid, si tenace, qui n’en finit plus d’engourdir les pilotes.

Une journée « extraordinaire »

Chez YDEO COMPETITION, c’est le sourire qui prime, comme toujours, comme un rappel constant que participer à une telle aventure est un exploit en soi. Les résultats du soir sont motivants et le trio a réussi un joli tir groupé : Bruno Fretin (31e de l’étape), Benoit (35e) et Patrice Etienne (36e) sont respectivement 33e, 34e et 35e au classement général. « Patrice a eu quelques ennuis aujourd’hui (l’arrivée d’air du turbo s’est débranchée, provoquant une perte de puissance passagère), Benoit a été plus précautionneux et moi un peu plus aventureux », résume Bruno.

Pour lui, la satisfaction était particulièrement de mise, d’autant que l’étape de la veille avait été plus chaotique. Il raconte : « hier, on avait un problème sur le ventilateur de la voiture, le moteur chauffait et on a galéré pendant trois heures ». Le problème a été réparé dans la matinée, de quoi laisser la place à une journée « extraordinaire » : « les paysages étaient somptueux avec ces nombreux cordons de dunes et un coucher de soleil magnifique. On a même vu un hélicoptère posé sur les dunes, comme on le voyait parfois à la télévision quand on était gamin ».

Le Dakar rentre dans le dur  

Benoit, lui, reconnaît avoir été prudent. « J’ai commencé à attaquer à la fin quand je voyais que le soleil allait tomber, explique-t-il. On n’avait pas envie de finir dans les dunes de nuit. Et mon copilote m’a demandé : ‘mais pourquoi tu n’as pas attaqué plus tôt ?’ » À l’heure de tirer le bilan de la journée, il se réjouit que le trio « soit à une heure des meilleurs », malgré les facilités techniques des leaders de la catégorie.

Désormais, l’heure est au repos. Il faudra parvenir à trouver vite le sommeil, ce soir, car la suite s’annonce tout aussi corsée qu’aujourd’hui avec 636 km dont 255 km de spéciale autour d’Al Qaisumah. La fatigue se fait sentir, les cernes sont un peu plus creusés, les mécaniques ont déjà souffert : le Dakar rentre définitivement dans le dur.

2 janvier 2022

YDEO COMPETITION : une première étape éprouvante mais réussie !

Si la première étape complète de ce Dakar a été particulièrement éprouvante par son amplitude horaire, le trio d’YDEO COMPETITION a tenu bon et a rallié le bivouac de nuit sans difficulté majeur. Patrice Etienne (33e), Benoit Fretin (36e) et son frère Bruno (39e) sont bien lancés dans l’aventure. 

Chez les marins, il se dit à chaque fois qu’on prend le large que la mer offre la garantie de vivre plusieurs journées en 24 heures. C’est aussi le cas lorsqu’on est lancé sur les pistes du Dakar. Cette 2e journée de compétition et 1ère véritable étape proposait 333 km de spéciale autour d’Haïl pour une étape longue de 514 km. Et les pilotes SSV, comme le trio d’YDEO COMPETITION, ne sont partis qu’en fin de matinée, une poignée d’heures après les motos et les autos. Résultat : tous sont arrivés de nuit, au bivouac, alors que le traditionnel briefing de 19h avait déjà été effectué et que certains se dirigeaient vers leurs tentes pour un repos bien mérité.

Maudit « way point »

« On a fait plus de 6 heures 30 de spéciale, c’était éprouvant », notait Benoit Fretin à l’issue de cette étape intense qui mêlait des paysages montagneux et caillouteux, des pistes de sable et des dunes majestueuses. « C’était une belle première entame, assez physique, poursuit Patrice Etienne. On s’attendait à découvrir les dunes et les grandes pistes de sable, on a été servis aujourd’hui ! Il y a eu un premier tiers de course assez technique avec beaucoup de franchissements avant une grande partie davantage dédiée à la navigation. »  

Pour corser la difficulté, certains ‘way points’, ces points de passage à valider sur le parcours, étaient particulièrement ardus à dénicher. L’un d’eux, à une centaine de kilomètres de l’arrivée, était particulièrement délicat à valider, obligeant à ‘jardiner’ (à le chercher comme le veut l’expression consacrée). « On l’a raté, on n’était pas très fiers de nous », sourit Benoit qui a écopé d’une légère pénalité. Aucune raison de s’en vouloir : de nombreux ‘top pilotes’ à la fois en moto et en auto se sont également fait piéger un peu plus tôt.

« Quand l’objectif n’est pas surhumain… »

À l’issue de cette longue étape, Patrice Etienne est le premier du trio à passer la ligne d’arrivée (33e à 1h44), suivi par Benoit (36e à 2 h 04) puis Bruno (39e, à 3 h 07), victime de quelques soucis moteurs. Les courroies ont également souffert mais les SSV siglés YDEO COMPETITION ont tous tenu le cap jusqu’au bout. « C’était la première fois que je terminais une étape de nuit, confie Patrice Etienne. Ce n’est vraiment pas évident de progresser, on n’a plus de perspective, plus les mêmes repères.  

Benoit Fretin, lui, préfère prendre du recul sur ce dimanche intense. Sourire aux lèvres, il se dit bien conscient que l’aventure ne fait que débuter : « on s’est fixé un but atteignable depuis le début qui est de terminer ce Dakar. Quand l’objectif n’est pas surhumain, tu ne peux qu’être content de finir la spéciale avant de réattaquer ». 

Pendant que le trio bataillait sur la piste, les organisateurs du Dakar, eux, s’activaient à trouver une solution pour le lendemain. En effet, les pilotes devaient disputer la première partie de l’étape-marathon (où aucune équipe d’assistance n’est autorisée à l’arrivée) à Al Artawiya. Sauf que là-bas, le lieu prévu par le bivouac a été totalement inondé par les récentes intempéries. Il a donc fallu trouver un plan B : disputer l’étape qui était normalement prévue (338 km) avant de rallier le bivouac prévu mardi, à Al Qaisumah, nouvelle halte dans leur grande aventure.

1er janvier 2022

L’émotion était grande ce samedi, pour la 1ère étape de l’histoire d’YDEO COMPETITION sur les routes du Dakar. À l’issue d’une longue journée mais d’un court prologue, Bruno Fretin (23e), Patrice Etienne (34e) et Benoit Fretin (39e) ont assuré. Demain, les grandes manœuvres commencent.

Le Dakar n’est jamais ce que l’on croit. Il ne peut être résumé en quelques images transmises à travers le poste, si belles soient-elles. Cette première journée entre Djeddah et Haïl, avec une longue liaison (614 km) et une courte spéciale (19 km), en est l’illustration : les pilotes ont eu le droit à un réveil aux aurores, un soleil au zénith, des dunes molles, les lumières du podium protocolaire avant la pluie qui s’est abattue sur leurs véhicules.

« Une réelle émotion au moment du départ »

Chez YDEO COMPETITION, ce 1er janvier avait le goût de ces grands jours qui marquent pour longtemps les esprits. Enfin, ils y sont, eux qui ont tant rêvé à cette épreuve mythique. Benoit, Bruno Fretin et Patrice Etienne se sont donc élancés avec l’envie de prendre un maximum de plaisir et de goûter à la fièvre du Dakar. « Il y avait une réelle émotion au moment du départ de la spéciale, sourit Bruno. Quand on voit le décompte, c’est particulièrement fort. Ensuite, on oublie tout et on roule ! »

Il y avait donc 19 kilomètres de secteur chronométré à effectuer pour se jauger et se situer par rapport à la concurrence. « Dès que tu es en spéciale, tu oublies tout et tu te focalises sur la course pour ne pas faire d’erreur », assure Benoit. Et ils n’ont pas à rougir :

Le trio termine dans les 40 premiers, tous à moins de 4 min 30 du plus rapide du jour dans la catégorie, le Polonais Marek Goczal. « C’était une belle mise en jambe, un beau prologue », s’amuse Benoit Fretin.

Le pied sur l’accélérateur

Dans le détail, Bruno Fretin a terminé 23e (à 2 min 44 sec), Patrice Etienne 34e (à 4 min 02 sec) et Benoit Fretin 39e (à 4 min 24 sec). Des écarts infimes qui seront à coup sûr bouleversés dès demain, à l’issue de la première grande explication du Dakar.

Dans toutes les têtes, il y a le souvenir, sur le parcours, de cette dune impressionnante, « une vraie piste noire ».

Patrice Etienne enchaîne : « on a eu la chance de rouler dans une diversité de terrain avec des enchaînements de dunes, des secteurs terreux, caillouteux, des franchissements. Je pense que ce sera représentatif de ce qu’on aura au programme ces prochains jours ».

Ça commence ce dimanche, avec 333 km de spéciale et 181 km de liaison. Au cours de cette longue boucle autour du bivouac d’Haïl, 63% de sable, 27% de dunes et 10% de terre seront au programme. La course va s’intensifier, les positions s’affiner : chez YDEO COMPETITION, tous sont prêts à mettre le pied sur l’accélérateur. Bruno conclut : « vivement demain, vivement dimanche ! »

31 décembre 2021

Des nouvelles du DAKAR à quelques heures du départ

YDEO COMPETITION, paré à l’aventure

YDEO À la veille du grand départ, c’est l’heure des derniers préparatifs, de l’impatience qui pointe et de l’envie d’en découdre, surtout. Le réveillon sera calme et pour cause : Benoit, Bruno Fretin et Patrice Etienne parcourront 614 km dont 19 km de spéciale, un prologue en guise de mise en jambe pour débuter ce Dakar.

« On a l’impression que ce sont des habitués du Dakar ! » La boutade vient de Patrice Etienne en voyant la structure d’YDEO COMPETITION. Il y a l’imposante caravane, le camion et le 4×4 d’assistance ainsi que les trois voitures positionnées sous de petits chapiteaux. Au-dessus, une flamme aux couleurs bleues du team flotte dans les airs et elle est particulièrement utile : il en faut de la patience pour parvenir à s’y retrouver au cœur du premier bivouac, étalé sur la vingtaine d’hectares du parking du stade du Roi Abdallah, dans la périphérie de Djeddah, la 2e ville du pays.

« Nos mécaniciens ont très bien travaillé »

Y être et ne penser qu’au départ, c’est une victoire en soi. « Ça concrétise un rêve de gosse », souligne Patrice Etienne. Il confie le plaisir simple de croiser les meilleurs pilotes de la discipline, lui qui conservait, jeune, des posters des ‘top pilotes’ de l’époque. Le Dakar impressionne avec ses centaines de véhicules, son organisation huilée et ses stars qui se veulent toutes abordables. « On sent que pendant quinze jours, on va être totalement déconnectés de notre quotidien afin de vivre pleinement cette expérience à part. »

Chez YDEO COMPETITION, la semaine a été studieuse. Benoît Fretin la résume : « nos mécaniciens ont travaillé lundi et mardi pour préparer les voitures. Mercredi, nous avons réalisé nos premiers tours de roues, un ‘shakedown’ (une séance d’essai) d’une soixantaine de kilomètres. Malgré les ornières creusées par les autres pilotes, nous avons pu vérifier que tout était bon après le départ ». La suite, jeudi, c’était les vérifications techniques, un préalable nécessaire pour homologuer les voitures et démonstration que « nos mécaniciens ont très bien travaillé ». Vendredi, à la veille du départ, place aux derniers préparatifs, à vérifier les téléphones satellites et à peaufiner les derniers détails.

L’après-midi, le trio s’est attaché à visiter la ville, tentaculaire mégalopole située sur les rives de la Mer Rouge. « Nous n’avons pas eu la chance de visiter beaucoup les lieux depuis que nous sommes arrivés », s’amuse Benoît. Son frère, Bruno, reconnait « une forme d’impatience » à vouloir s’élancer. « Nous sommes sur place depuis trois jours et forcément, on trouve le temps un peu long. Nous avons tous très envie d’attaquer la course et de compter les kilomètres ! » « On a hâte de poser nos fesses dans le baquet et de s’élancer ! », poursuit Patrice Etienne.

Et tant pis si, en ce vendredi 31 décembre, la tradition veut qu’on se réunisse entre proches pour fêter la nouvelle année. « Pour nous, ce sera anecdotique, on n’y pense pas du tout », assure Bruno. « L’essentiel, c’est d’être le plus en forme possible demain pour attaquer la course », ajoute Patrice Etienne. « Ce sera un réveillon très calme, d’autant qu’on doit veiller à rester en forme : demain matin, nous serons sur le pont dès 6 heures du matin pour partir », conclut Benoît. Au programme de cette première journée : 614 km dont seulement 19 km de spéciale. Aucune difficulté en vue donc mais une sacrée distance puisqu’ils rouleront l’équivalent de la distance entre Rennes et Metz avant que la grande explication ne débute enfin.